Travailler pour un environnement plus silencieux

Le décollage et l'atterrissage des avions provoquent des nuisances sonores dans la zone environnante. En tant qu'aéroport, nous prenons la responsabilité de minimiser les nuisances dues à nos propres activités. Nous examinons donc en premier lieu nos propres opérations, mais nous aidons également nos partenaires - le contrôleur du trafic aérien et les compagnies aériennes - à réduire les nuisances sonores des avions.

Ce que nous faisons

  • Nous surveillons les nuisances sonores. Pour ce faire, nous effectuons des mesures du bruit et des calculs annuels des contours de bruit via un expert indépendant. Les contours de bruit sont des lignes reliant des points où les mêmes nuisances sonores moyennes sont enregistrées. Ils nous permettent de déterminer le niveau de pollution sonore subi par les riverains. En effectuant ces mesures et ces calculs depuis plus de 20 ans, nous avons une vision claire de l'évolution de la pollution sonore. Vous souhaitez consulter les mesures du bruit les plus récentes ? Vous les trouverez ici.
  • Nous attirons des avions plus silencieux et plus économes en carburant. L'un des leviers les plus importants que nous avons entre les mains est la tarification. Les avions qui décollent et atterrissent à l’aéroport doivent payer une redevance à Brussels Airport Company. Depuis 2004, ces redevances dépendent en partie de l'efficacité sonore de l'avion : plus ce dernier est bruyant, plus la redevance imposée à la compagnie aérienne est lourde. Nos redevances encouragent donc les compagnies aériennes à investir dans des avions plus modernes.
  • Au fil des ans, nous avons augmenté la différenciation de nos tarifs. Depuis avril 2023, les avions les plus bruyants paient jusqu'à 20 fois plus. En outre, nous prenons en compte les émissions de NOx des avions.
  • Nous éteignons les moteurs auxiliaires à la porte d'embarquement. Lorsqu'un avion est au sol, il est alimenté par un moteur auxiliaire interne. Ce moteur, comme les autres moteurs de l'avion, consomme du kérozène et provoque des émissions atmosphériques et sonores. Pour éviter cela, nous avons installé une connexion électrique de 400 Hz à nos portes d'embarquement. Cela permet de remplacer le moteur auxiliaire par de l'électricité verte offerte par l'aéroport.