Des processus plus fluides pour les passagers de Brussels Airport grâce aux données et à l’intelligence artificielle

Brussels Airport - General

Déploiement réussi de l’Airport Operations Plan

Ces cinq dernières années, Brussels Airport a porté un projet européen visant à développer et optimiser un Airport Operations Plan (AOP) dans les aéroports. L'objectif d'un AOP est d’établir des prévisions basées sur des données en vue d’améliorer les processus et l’expérience des passagers sur le site de l’aéroport. Grâce aux données, l'AOP permet d'anticiper et de répondre encore mieux aux problèmes, à l’avance et dans les opérations quotidiennes, garantissant une expérience encore plus efficace et confortable pour les passagers. Après le déploiement réussi et les premières optimisations, Brussels Airport continuera à investir dans l’innovation pour rendre l'AOP encore plus performant.

Le concept de base d'un « Airport Operations Plan » a été défini par SESAR, un partenariat public-privé de la Commission européenne en charge de l’optimisation du ciel européen. L’AOP est un plan évolutif qui fournit un aperçu commun des opérations et des processus d'un aéroport spécifique, accessible à tous les partenaires opérationnels. En rassemblant des données de différents systèmes et en utilisant les données récoltées, des modèles prédictifs et des algorithmes, un tel plan est devenu un outil clé dans l’optimisation des processus.

Il revient aux aéroports de concrétiser l’AOP et c’est d’ailleurs une obligation européenne pour certains aéroports européens, les principaux hubs. En 2017, Brussels Airport s’est associé à onze autres gestionnaires d’aéroport et deux services de contrôle du trafic aérien, dont skeyes, pour développer un AOP dans chaque aéroport. Depuis septembre 2018, ce consortium bénéficie également de subsides européens pour ce projet, dont Brussels Airport est le chef de file. Ce projet s’est achevé avec succès fin 2023.

« Avec l’Airport Operations Plan, l'intégralité du parcours du passager, de son trajet jusqu’à l’aéroport à l’embarquement, est encore plus fluide grâce à l’utilisation du big data et de l’intelligence artificielle. Grâce à l'AOP, nous pouvons mieux anticiper les opérations inhabituelles, qu'il s'agisse de pics d’affluence ou de conditions météorologiques hivernales, et intervenir plus rapidement pour minimiser l'impact sur nos passagers et notre personnel », explique Arnaud Feist, CEO de Brussels Airport. « Brussels Airport joue un rôle de premier plan dans ce projet européen et s’est imposé comme une référence internationale en la matière, ce dont nous pouvons être fiers ! »

Optimisation de la planification et des ressources, réduction des temps d’attente et fluidification des opérations

Ces dernières années, Brussels Airport a collecté énormément de données. Des données concernant notamment les pics d’affluence et les périodes creuses à l’aéroport, le temps mis par les passagers pour passer le contrôle de sécurité et autres, mais aussi des données relatives à des situations spécifiques, comme les conditions météorologiques. L’AOP rassemble toutes ces informations dans un modèle informatique. Ces données peuvent ensuite être exploitées par des algorithmes et l’intelligence artificielle pour établir des prévisions pour l’avenir.

Sur la base de ces informations, l’APOC, l’Airport Operations Centre qui réunit les partenaires opérationnels, peut prendre les mesures nécessaires pour optimiser au mieux l’expérience des passagers et aussi ad hoc pour mieux répondre aux circonstances imprévues. Quatre processus différents sont analysés: Le parcours des passagers au travers de l’aéroport, du contrôle de sécurité au contrôle des passeports jusqu'à la porte d’embarquement ; e parcours des bagages, de l’enregistrement au chargement dans l’avion ; le processus de traitement des avions, jusqu’à ce qu'ils soient prêts pour le décollage ; et l’accessibilité de l’aéroport, en s'intéressant au trafic, aux transports en commun et à la capacité des parkings.

L'AOP fournit des prévisions allant de 6 mois à 2 jours avant les opérations réelles, mais aussi des informations en temps réel sur les processus tels que le screening et les contrôles frontaliers, afin que des ajustements puissent également être apportés immédiatement pour réduire les temps d'attente, par exemple. Après les opérations, les rapports peuvent être utilisés pour évaluer et améliorer les processus.

Logiciel et expertise à disposition d’autres aéroports

Au-delà des passagers, un AOP offre également une valeur ajoutée significative aux aéroports en matière d’efficacité et de fourniture de service. D’ici un mois, combien de passagers par heure l'aéroport doit-il se préparer à recevoir aux contrôles de sécurité lors des pics d’affluence matinaux ? Combien de temps faut-il pour que les bagages d'un vol donné soient enregistrés et chargés à bord de l’avion ? Les passagers en transfert voyageant avec un bagage et atterrissant en retard à l’aéroport ont-ils suffisamment de temps pour prendre un vol de correspondance donné ?

Les informations et les prévisions fournies par l’AOP permettent de répondre précisément à de telles questions et de planifier les activités en conséquence. Il s’agit donc d'un outil essentiel non seulement pour les aéroports qui doivent le mettre en œuvre, mais aussi pour tous les aéroports. C’est pourquoi Brussels Airport fait profiter d’autres aéroports de son expertise au travers de sa filiale Airport Intelligence.

Le premier projet AOP ayant bénéficié d'un soutien européen est maintenant clôturé, mais il y aura bien entendu un projet de suivi en vue de continuer à développer l’AOP en plus d’en assurer l’utilisation quotidienne. Brussels Airport a une nouvelle fois uni ses forces à un consortium, réunissant 18 aéroports, un contrôleur aérien et Eurocontrol, et soumis une nouvelle demande de projet.

 

Ce projet a été cofinancé par l’Union européenne. Cependant, les points de vue et les opinions exprimés sont ceux des auteurs uniquement et ne reflètent pas nécessairement ceux de l'Union européenne ou de l'Agence européenne pour le climat, les infrastructures et l'environnement. Ni l'Union européenne ni l'autorité chargée de l'octroi ne peuvent en être tenues pour responsables.