Nouveaux tarifs aéroportuaires avec une composante environnementale encore plus importante à Brussels Airport

Brussels Airport - General

La part des avions dans les catégories les plus bruyantes divisée par trois par rapport à 2016 

Les tarifs aéroportuaires augmentent en raison de l'inflation élevée 

Les nouveaux tarifs aéroportuaires de Brussels Airport ont été fixés pour les cinq prochaines années : à partir d’avril 2023, les avions les plus bruyants paieront jusqu’à 20 fois plus que les avions les plus silencieux. Les tarifs tiendront également compte des émissions d'oxyde d'azote. L'aéroport souhaite ainsi inciter davantage les compagnies aériennes à utiliser des avions plus modernes, plus silencieux et moins polluants à Brussels Airport. Depuis l'introduction d'une composante environnementale plus importante dans les redevances en 2016 (facteur 3), la proportion de vols effectués par des avions des catégories les plus bruyantes à Brussels Airport est désormais trois fois plus faible et cette proportion est tombée au niveau historiquement bas de 5% du nombre total de vols. 

En tant qu'opérateur aéroportuaire, Brussels Airport Company perçoit des redevances aéroportuaires pour financer les opérations aéroportuaires réglementées et fournir aux passagers un service sûr et de haute qualité. Les tarifs sont fixés pour une période de cinq ans après consultation des compagnies aériennes et sous la supervision d'un régulateur économique indépendant. Les nouveaux tarifs ont maintenant été fixés pour la période allant du 1er avril 2023 au 31 mars 2028.  

Compte tenu de l'inflation élevée et de la hausse des prix de l'énergie et de leur impact sur la base de coûts de l'aéroport, les tarifs sont indexés de 11% en moyenne. Il y a également un ajustement de la structure des redevances en fonction du bruit et des émissions.   

Depuis 2016, les avions les plus silencieux payent déjà jusqu'à trois fois moins que les avions les plus bruyants à Brussels Airport. Dans les nouveaux tarifs, cette composante environnementale est désormais renforcée, de sorte que les appareils les plus bruyants et les plus polluants payent jusqu'à 20 fois plus que les appareils les plus silencieux et les plus modernes. En outre, pour la première fois, le NOx, une mesure des émissions d'oxyde d'azote, est également pris en compte dans les tarifs ; ceux qui émettent moins de NOx paient également moins.   

Avec ces deux éléments compris dans ses tarifs, Brussels Airport joue un rôle pionnier en Europe pour stimuler et encourager davantage l'utilisation d'avions modernes, plus respectueux de l'environnement, qui produisent moins de bruit et émettent moins de NOx.  

La flotte d'avions au départ et à destination de l'aéroport a déjà beaucoup évolué ces dernières années, avec des appareils plus modernes et donc plus silencieux et moins polluants, et les redevances aéroportuaires différenciées ont joué un rôle à cet égard.   

Les aéronefs sont répartis en huit catégories de bruit. La proportion de vols effectués par des avions appartenant aux trois catégories les plus bruyantes à Brussels Airport a diminué ces dernières années, passant de 16 % en 2016 à seulement 5 % en 2022. En outre, la proportion des vols effectués par des avions appartenant aux trois catégories les plus silencieuses est passée de 20 % en 2016 à 31 % en 2022.  Cela signifie qu'aujourd'hui, près d'un vol sur trois est déjà assuré par des appareils plus modernes. Avec ces nouveaux tarifs, Brussels Airport veut inciter encore plus les compagnies aériennes à investir dans la modernisation de leur flotte.