29/03/2024
La ministre de l'Environnement Demir a accordé un nouveau permis d’environnement à Brussels Airport. Cette décision garantit la poursuite des activités de l'aéroport dans les années à venir, mais contient des conditions d'exploitation supplémentaires sévères, tant en termes de mouvements de vol que de nuisances sonores, qui ont un impact sur l'avenir de l'aéroport. Le règlement européen "Approche équilibrée" doit être appliqué avant que de telles restrictions d'exploitation ne puissent être imposées.
Ce vendredi 29 mars, Brussels Airport a reçu un nouveau permis d'environnement à durée indéterminée, délivré par la ministre flamande de l'Environnement Demir. Le précédent permis d'environnement de Brussels Airport est valable jusqu'au 8 juillet 2024. Suite à cette décision, Brussels Airport sera en mesure de poursuivre ses activités. Ce permis permet à court terme la croissance et la poursuite du développement de l’aéroport. Brussels Airport continuera de renforcer sa connectivité tant pour les passagers que pour le fret, et tant au niveau européen qu’intercontinental.
En tant qu'aéroport, Brussels Airport a toujours veillé à un équilibre entre son rôle socio-économique, la connectivité et son impact sur l'environnement. L'aéroport poursuivra ses efforts, en gardant le développement durable au cœur de sa stratégie.
Sur base d’une première analyse, le permis contient des restrictions d'exploitation très importantes. La limitation du nombre de mouvements de vol imposée par le permis affecte l'avenir de l'ensemble de l'écosystème aéroportuaire. 240.000 mouvements de vol par an offrent une marge de croissance jusqu'en 2032, mais un ajustement sera nécessaire pour poursuivre la croissance par la suite. De plus, le permis contient des objectifs stricts en matière de réduction des nuisances sonores.
Toutefois, de telles restrictions d'exploitation ne peuvent être imposées qu'après avoir suivi le règlement européen "Approche équilibrée". Le résultat de cette procédure devra démontrer si les mesures envisagées peuvent effectivement être imposées ou bien doivent être adaptées. Si ces restrictions sont imposées, elles conduiraient à une réduction des activités de l'aéroport, ce qui aurait un impact important sur la connectivité du pays et le rôle socio-économique de l'aéroport, qui compte aujourd'hui 64.000 employés directs et indirects.